Les salariés des abattoirs de Bazas, en Gironde, et de Bergerac, en Dordogne, se retrouvent au cœur d’ importantes difficultés de leur employeur respectif.
Une liquidation judiciaire pèse sur celui de Bazas, dont le site est actuellement fermé suite à un incident technique. Le tribunal de commerce de Bordeaux pourrait se positionner en ce sens le 8 octobre.
Hier mercredi 24, une cinquantaine d’éleveurs utilisateurs se sont réunis à Lavazan (Gironde) et se sont dits prêts à se regrouper pour reprendre ensemble la structure, gérée par une société d’économie mixte à opération unique (SEMOP) mise en place par la Communauté de communes du Bazadais.
Un projet que le président du Département appelle à concrétiser, possiblement dès lundi prochain lors de la pré audience prévue au tribunal de commerce.
A Bergerac, la situation financière est jugée catastrophique par les élus. Les pertes cumulées d’exploitation se montent à 570 000 €.
La Ville vient de consentir un effort en abaissant presque de moitié la redevance due par la structure, la portant à 53 000 €, mais cela ne saurait suffire à renflouer les comptes de la Semab, société d’économie mixte qui gère le site bergeracois.
Un actionnaire privé est vivement recherché. Deux grandes réunions sont prévues : l’une à la fin du mois avec la chambre de commerce pour étudier toutes les pistes envisageables, l’autre le 7 octobre, à l’occasion de l’assemblée générale de la Semab.
Les actionnaires devront dire si la société d’économie mixte poursuit son existence ou non.
Sources
Sud Ouest toutes éditions, 25/09/2025, p10.
Sud Ouest Dordogne, 25/09/2025, p16b.
