En proie à des difficultés financières inédites, le Département de la Gironde a été placé sous l’assitance de la chambre régionale des comptes. La collectivité a voté lundi 13 octobre un budget en déficit de 100 millions d’euros, une somme abyssale qui va l’obliger à de sévères économies.
La chambre va plancher pendant un mois sur des mesures de redressement, période pendant laquelle le Département n’aura plus la main sur ses finances.
Son président socialiste, Jérôme Gleyze, explique la situation tant par un désengagement de l’Etat dans nombre de missions que par la nécessité constante d’investissements en collèges et autres infrastructures, la Gironde – 1,6 millions d’habitants – demeurant attractive (entre 10 000 et 20 000 nouveaux arrivants chaque année).
Dans l’opposition, le centriste Jacques Mangon, élu à Saint-Médard-en-Jalles, a fustigé la « banqueroute » du département et pointé des décisions qu’il estime inconséquentes, à l’origine selon lui de la capacité de désendettement sur une vingtaine d’années qui touche désormais la Gironde, alors qu’elle ne devrait pas courir au delà de 2037.
Sources
Sud Ouest toutes éditions, 14/10/2025, p. 2-3
