Implantée à Lamonzie-Saint-Martin (Dordogne), près de Bergerac, la société Bio Inox est en pleine croissance mais peine à recruter.
Le dirigeant de ce spécialiste des cuves en inox dit être contraint de refuser des marchés en raison de cette pénurie de main-d’oeuvre.
Dix à quinze personnes pourraient selon lui être embauchées rapidement, mais les profils recherchés, des soudeurs et des chaudronniers pour l’essentiel, ne sont pas au rendez-vous.
Initialement exclusivement implantée sur le marché vinicole, Bio Inox s’est diversifiée il y a vingt-cinq ans en perçant les secteurs des industries agroalimentaires et pharmaceutiques qui concernent désormais 70% de la production. Entre 200 et 250 cuves sont fabriquées chaque année par l’usine qui emploie trente personnes.
Les marchés se situent essentiellement en France, la PME du bergeracois équipe beaucoup de laiteries.
Cotée en bourse en décembre dernier pour « accompagner son développement, les efforts de recrutement et la notoriété de la société », Bio Inox n’y a toutefois pas décollé. Aucune action n’a été négociée depuis le 19 décembre. L’opérateur de marché Euronext fait état d’offres d’achat pour dix-neuf titres, sans aucun vendeur.
L’entreprise a déclaré en avril dernier un chiffre d’affaires de 9,3 millions d’euros en 2024, pour un résultat de 560 130 €. Une croissance respective de +16,4 % et + 75,1%. Le prévisionnel pour cette année est moins favorable : le chiffre d’affaires à venir est estimé à 8,4 millions d’euros, expliqué en partie par les marchés refusés.
Sources
Sud Ouest Dordogne, 30/09/2025, p12
Euronext
